Inauguration de la signalétique des circuits de randonnée pédestre du canton de Sillé

          Ce samedi matin 5 décembre mit à l'honneur la concrétisation du projet d'équipement des communes du canton en panneaux de villages  mettant en valeur les parcours de randonnées nombreux et variés à la disposition des marcheurs. Une quarantaine de personnes étaient au rendez-vous  au Grez pour parcourir 4 km , répondant à l'invitation des partenaires de ce projet : M. Galpin, maire de Sillé et conseiller départemental, des élus du Grez, de Crissé, de Sillé, et des membres de l'association des Randonneurs pédestres du canton de Sillé.
          Un retour historique s'impose : dans les années 60, l'Office des  Eaux et Forêts avait délégué à ses gardes la mission de déterminer en forêt de Sillé les sentiers les plus aptes à permettre la découverte d'arbres remarquables.
Gilbert Renard, fondateur du club des Randonneurs du canton de Sillé a oeuvré dans les années 90  avec les maires et des volontaires soucieux de compléter l'offre, à la création et à la traçabilité de bon nombre de parcours. Monique Moutin a ensuite, avec l'appui de M. Quillet et des élus de l'époque,  planché sur la matérialisation des panneaux de villages et pupitres patrimoniaux afin de mettre en valeur le petit patrimoine , incluant la pose de potelets  directionnels et balises chaque fois que nécessaire.
          L'équipe qui poursuit l'action , sous la houlette  de Dominique Séchet , aura pour mission de participer à la mise en place des moyens de communications modernes, avec téléchargement à partir du matériel posé, avec le soutien logistique de la directrice de l'Office de Tourisme de Sillé, Angélique Grolleau.
          L'aventure continue : de nouveaux parcours ont vu le jour sur les communes de Neuvillette, de Parennes, de Crissé grâce aux élus investis . D'autres suivront...
          Merci à toutes les personnes mobilisées pour que ça marche!

  Il est toujours surprenant et très agréable de randonner en zone périurbaine, de passer des nuisances sonores occasionnées par l'autoroute, la rocade , au calme des quartiers résidentiels puis de se retrouver dans de superbes chemins creux précieusement sauvegardés.

  Notre groupe de 30 s'est donc offert un coin de campagne à deux pas du Mans parcourant 8 km en partant du bois de  Saint Christophe.Sur le Chemin Montois jalonné de croix en Roussard, cette commune rurale bordée par la Sarthe a vu cultures de chanvre, plantations de mûriers pour élevage de vers à soie au XVIIIème siècle. Elle est toujours le carrefour de grandes lignes ferroviaires . Au XIXème siècle l'arrivée du chemin de fer avait été pensée puisque des passages souterrains ont été aménagés pour permettre aux riverains et au bétail de circuler sans encombre.

  Dans un paysage vallonné, le parc de Boudan offre une belle nature aux capellaubinois, dominant le centre bourg et sa petite église Saint-Aubin.

  La fin du parcours par "Bel Air" nous ramena sur le plateau dominant la ZIN du Mans, et toute cette randonnée sans une goutte de pluie!

      AIGNE, le 15 novembre 2015, Randonnée découverte patrimoine sur le thème de la guerre 39-45 :

> Une soixantaine de participants ont répondu à l'invitation couplée d'Aigné-Patrimoine et des Randonneurs pédestres du canton de Sillé, afin de découvrir  des lieux chargés d'histoire suite au conflit de la Seconde Guerre mondiale.

> A Maquère, près de la stèle d'Almire Cissé, ses filles Jacqueline et Jeannine ont retracé les circonstances de l'arrestation et de l'assassinat de leur père - résistant du réseau "Tortue" de la SNCF - par les allemands dans la nuit du 3 au 4 août 1944.

> Ensuite, compte tenu de la gravité des événements sur Paris le vendredi 13, une minute de silence était observée.

> Puis, route de Maquère, découverte des installations de la LGV, vue sur les arrières du château de la Houltière. 

> Au village, M. Paumier présente le centre-bourg et D. Bazille, la maison de ses grands parents maternels, soumis aux mêmes obligations de réquisition par les occupants de l'AXE que la famille Bazille de Maquère.

> rue de La Houltière - les marcheurs ont pu situer à leur droite les emplacements du camp de prisonniers allemands.  A gauche,  les terres de La Houltière elles aussi réquisitionnées en 1944, utilisées pour l'installation des deux camps sanitaires américains N° 166 et 170. A la grille du château, messieurs Hamelin, Paumier et Monique, grâce à des témoignages et une recherche aux archives municipales d'Aigné retracent les faits essentiels côté américain et allemand.

> Fin 1945, vinrent les déréquisitions et M-Thérèse Cadieu-Bodard, Monique ont évoqué le travail de nettoyage, d'excavation des matériaux utilisés lors de la construction de ces camps, par leurs pères, aidés en celà de trois  Prisonniers de Guerre de l'Axe sur ces terres de la Houltière dont C. Cadieu était locataire, tandis qu'aux alentours, d'autres propriétaires s'attelaient à la même tâche pour faire de nouveau valoir leurs terres agricoles.

> Fin de soirée : chez M. et Mme Rebut à Maquère, où les randonneurs de Sillé offraient à tous le pot de l'amitié :

> _ M. Terrieux a alors présenté le lointain usage du Tramway à vapeur et tout ce qui se vivait en local grâce à ce moyen de transport...

> _ M. Del'Heaumeau évoque les épiceries, le maréchal-ferrant, le marchand de peaux de lapin, ferrailleur et matelassier, le brûleur de "goutte" dans les années 40-50.

> _ M. et Mme Bazille qui ont vécu ces années dans leur jeunesse, l'un au bourg d'Aigné et l'autre à Maquère, amènent, pour clore ces instants inoubliables, de précieux témoignages du vécu des résidants d'Aigné-Maquère en ce temps de Seconde Guerre.

Très beau dimanche ensoleillé à Sainte-Jamme, sur la rive droite de la Sarthe.Sur la commune , subsistent de nombreux témoignages du prestigieux passé des fonderies d'Antoigné. L'ancienne cantine, transformée en musée, retrace son passé. C'est là que nous étions attendus par l'Association des Fondeurs d'Antoigné.

Cette matinée fut passionnante, retraçant l'activité de la fonderie pendant deux siècles avant sa fermeture en 1986. Elle a animé et façonné la vie des ouvriers de deux communes: Sainte-Jamme pour la fabrication , Montbizot pour sa gare où arrivaient les matières premières et d'où repartaient les productions. Une ligne de tramway les reliait - première et dernière de la Sarthe - .

Nous sommes ensuite allés voir le barrage sur la Sarthe qui a fourni l'énergie hydrolique nécessaire aux différents ateliers de la forge puis de la fonderie de seconde fusion. Ce qui explique son implantation.

Nous avons eu une démonstration de moulage au sable et de ooulée d'étain. Chacun a pu acheter une chaussure de randonnée- porte-clé façonné pour nous.

Après un pique-nique à l'abri, nous ( 36 ) avons parcouru 10km dans les rues de l'ancienne cité ouvrière puis dans la campagne environnante. Le retour se fit en suivant la Sarthe au pied du pont Napoléon et des anciens terrils avec Montbizot sur l'autre rive.

Vous êtes venus très nombreux apporter votre soutien à notre "équipe de tête" qui apprécie l'ambiance chaleureuse, la disponibilité des uns et des autres pour l'encadrement des randonnées et le suivi du balisage.

Nos partenaires présents, Mairie de Sillé, OT, CDRP 72, élus des communes environnantes, témoignent de leur intérêt pour nos actions.Nous oeuvrons pour la randonnée-santé, la randonnée-plaisir, la randonnée -culture. Notre diaporama en fut une illustration.

Le "verre de l'amitié" permit à tous de prolonger la soirée devenue "assemblée gourmande".

Le long du Merdereau, nous avons décoiuvert le charme des Alpes mancelles .Quelques montées un peu raides ont permis de tester le souffle des 16 randonneurs du groupe.  Le long des chemins forestiers,nous avons ramassé des châtaignes et fait quelques découvertes inattendues: un sanglier adopté par des chevaux et deux magnifiques écrevisses .